31/01/2010

Marcher en bonne compagnie .

N’importe quel entraîneur nous le dira : marcher à deux, ou plus ce n’est pas seulement une question de plaisir partagé. Ça nous aide à garder le rythme, à persévérer et à atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. Car, il faut le reconnaître, il nous arrive parfois de regarder par la fenêtre et de nous dire que le temps est tellement moche qu’il ne vaut même pas la peine de mettre les pieds dehors. Mais en sachant qu’une personne compte sur nous et nous attend, on oubliera très vite la météo.

En plus de nous inciter à respecter notre programme d’exercices, il faut savoir que parler en marchant a de bonnes chances de nous faire vivre plus longtemps ! De nombreuses recherches l’ont prouvé : quand on a de solides relations sociales, les risques d’avoir un accident cardiovasculaire ou un cancer sont moindres. De plus, la conversation améliore notre système immunitaire et réduit notre niveau de stress. Une étude conduite en 2006 en Australie a notamment prouvé que des femmes qui se sentent épaulées par un bon réseau social ont de meilleures chances de mieux se nourrir, de faire plus d’exercice et de visiter plus régulièrement un médecin.

Tous ces bénéfices sont loin d’être négligeables, mais il y a encore mieux : chacune des intéressées ressent les bienfaits du groupe sur son propre entraînement. Dans une récente étude menée à l’Université du Michigan, des chercheurs ont pu établir une augmentation du niveau de progestérone – cette hormone qui réduit le stress et l’anxiété et nous aide à créer de meilleures relations sociales – chez les femmes qui s’entraînent en groupe.



Plus encore, le fait d’être à plusieurs permet à chacune d’elles d’oublier sa petite personne et d’aider ses compagnes d’entraînement à atteindre leurs propres objectifs.

Tout cela nous semble évident ? Pourtant, force est de constater que l’on est toutes très débordées et, en même temps, souvent très isolées. Prises par le métro-boulot-dodo, on a fréquemment du mal à trouver comment sortir de ce cercle vicieux.

Le fait de s’entraîner à plusieurs peut être une bonne façon de le faire. Bien sûr, l’idéal est d’aller marcher avec sa meilleure amie, celle avec qui on a tant à partager.
Et on fait fonctionner muscles fessiers et zygomatiques !!!
 

Avec des amis ou des collègues, vous pouvez profiter de votre pause-déjeuner pour faire quelques longueurs à la piscine, faire du vélo ou une partie de tennis. Cependant, le sport ne remplace pas le repas. Nourissez-vous correctement avant l'effort. Sinon, gare aux étourdissements et aux malaises.

Trouver un partenaire pour faire du sport, c'est le remède idéal contre la paresse. Quand l'un flanche, l'autre est là pour le motiver !
 

Alors qui m'aime, me suive...avec ses baskets ! Clin d'oeil à tous ceux et celles avec qui j'ai eu plaisir à marcher sportivement.
Excellente semaine ensoleillée!
Béatrice.
 

24/01/2010

Semer...Pour récolter.

Chacune de nos actions, chacune de nos pensées, chacun de nos mots est une graine que nous plantons (la comparaison n’est pas de moi, on la rencontre souvent dans des écrits sur le bouddhisme).
Chaque moment, ce moment, contient tous les germes du futur, de demain. Ainsi le moment présent ne fait-il plus qu’un avec tous les moments qui le suivront et tous ceux qui l’ont précédé. Votre simple présence, ici sur terre (ou ailleurs si vous me lisez depuis une lointaine galaxie), est la vertigineuse conséquence de tous les moments depuis le début du début et chacune de vos actions aura des conséquences jusqu’ à la fin des fins…
Pouvez-vous essayer d’imaginer que si un seul moment dans la vie de vos parents avait été différent (ce qui en soit est impossible) « vous » ne seriez pas là aujourd’hui en train de lire cet article ?
Chacune de nos actions, chacune de nos intentions et chacun de nos mots sont autant de graines que nous plantons et qui demain écloront.
Et comme nous avons Toujours le choix ...
Quelles graines choisissez-vous de planter à chaque instant ? Celles qui donneront un magnifique jardin ou bien celles qui donneront naissance à un terrain vague ?


Mes pensées partagées.
Excellente semaine à vous!
Bien tendrement et "Optimistement" comme dit Lionel, un ami," d'au de là des Ondes et de la Toile".
Béatrice.






16/01/2010

Modifier l'usage de notre temps.

Vous arrive-t-il de sentir votre temps s’encrasser, s’encombrer, se remplir à ras bord tel un vulgaire placard ?
Curieux paradoxe pour l’élément le plus immatériel et le plus mystérieux de l’univers…
Il est vrai que, jour après jour, minute après minute, nous sommes soumis à un objet : l’horloge.
Comme le temps ne peut être ni arrêté ni accéléré, ni retourné ni avancé, on s’y conforme. Comme sa mesure contrôle toute notre société, on s’y astreint.
Métro, boulot, réunions, rendez-vous, coups de téléphone, courses, repas, biberons, démarches administratives… Pour la plupart d’entre nous, la valise de chaque journée paraît constamment archibourrée.Certains craquent, d’autres font face. Mais nous avons tous mal à notre temps. Et nous souffrons surtout du manque, alors que chaque jour n’a et n’aura jamais que vingt-quatre heures.

Avoir du mal à habiter son temps. "L’habiter" ? Oui, puisqu’il nous contient comme l’eau le poisson. Oui, puisqu’on peut se débarrasser du superflu, qu’il est possible d’alléger son temps.
Comment ? Pas forcément en potassant l’un des nombreux manuels de "gestion" du temps.Mais ceci dit,dans mon cas,(bien trop catastrophique),séminaires et lectures furent d'un grand secours !!!!

Certes, ce genre d’exercice permet de recadrer le temps, et donc de mieux l’utiliser. Mais pour quoi faire ? Toujours et encore plus ! Car nous avons le réflexe de "vouloir en faire trop", de remplir à tout prix les moments de temps "libre", comme si nous voulions éviter de voir que celui-ci, tôt ou tard, prendra fin…
Mieux habiter son temps est une démarche personnelle, réaliste, astucieuse, quasi esthétique, qui conduit à rechercher l’intensité ou la qualité de chaque instant au présent.
Presque une démarche zen… Bien sûr, en allégeant sa vie, chacun allège forcément son temps. Pour y parvenir, il nous faut réfléchir, sinon méditer, sur la meilleure façon d’aménager une "zone" de confort intérieure, celle où l’on pourra respirer les minutes sans être étouffé par les secondes.

Prendre conscience
La prise de conscience commence par l’observation de notre propre comportement, de notre rapport quotidien, voire horaire, au monde, aux autres, aux objets, à notre environnement. Puis il faut répondre non seulement à la question : « Où est passé mon temps ? », mais aussi à : « A quoi ? Avec qui ? Comment ? Pourquoi ? »


Répondre honnêtement à cet auto-examen, sur un petit carnet par exemple, permet en premier lieu d’identifier ce que l’on appelle les "voleurs de temps externes" : appels téléphoniques imprévus, personnes qui débarquent à l’improviste, repas d’affaires et réceptions « obligatoires », réunions mal préparées, surfing sur le net, ménage qui a trop traîné, etc.

En second lieu, cette étude de soi-même permet de prendre conscience de ce que l’on fait réellement pour y remédier. C’est alors que l’on se rend compte que les "voleurs externes" sont souvent un prétexte. Ce sont plutôt les "voleurs de temps internes" : travaux jamais terminés, perfectionnisme, manque d’ordre, inaptitude à dire non, incapacité à prendre des décisions rapidement, fatigue et manque de forme… qui sont les principaux responsables de nos débordements permanents.



Faire des choix
Cette prise de conscience permet de commencer à alléger sa vie d’une façon concrète, ce qui est impossible sans faire des choix, sans accepter des renoncements. Avec un objectif avoué : mieux vivre !


Ne sommes-nous pas plus motivés pour le faire si nous pouvons ainsi retrouver les activités qui nous font plaisir, celles dont la réalisation nous tient à cœur, celles dont on sent qu’elles vont nous permettre d’être vraiment nous-même ?
Cette démarche peut sembler égoïste, elle est cependant bénéfique à ceux qui nous entourent. Car qui a envie de fréquenter quelqu’un de constamment stressé ? Pour progresser dans cette libération, ce desserrement du temps, il faut, certes, détermination et organisation. Et s’il n’y avait qu’un seul instrument à utiliser, ce serait l’usage résolu et courtois du « non » aux autres… et à nous-même.



Pas toujours si simple!!!!
Excellente semaine à vous !
Avec toute ma tendresse.

Béatrice.

10/01/2010

Nos Moments de Bonheur



Etre bien dans sa peau.
Il nous arrive tous de rencontrer des gens qui se plaignent de tout et de rien, souriant rarement et, surtout, qui ne semblent pas très enclins à jouir de la vie. Ils ont souvent une attitude défaitiste et les personnes de leur entourage ne manquent pas de s’en plaindre.
La plénitude de vivre, le sens de l’humour, du dynamisme, la sérénité et le calme sont souvent les qualités de ceux et de celles qui sont bien dans leur peau. Ils sont à l’abri des inquiétudes profondes, du moins, ils ont trouvé les moyens pour bien gérer leur stress et ils savent appliquer des solutions à certains problèmes de leur quotidien. Sans être capables de répondre à toutes les questions existentielles, par-dessus tout, ces personnes savent souvent en quoi consiste le bonheur.


Le bonheur : Un état d’esprit
Il existe des prédispositions au bonheur, une façon de penser, une attitude face à la vie qu’on retrouve chez les gens heureux. "L’être" plutôt que "l’avoir "crée la joie de vivre et penser d’une manière constructive influence notre quotidien : la pensée façonne notre manière d’être. Il est impossible d’être heureux si on laisse notre esprit s’embourber dans les soucis, le pessimisme, les inquiétudes, la rancune et les idées malheureuses.



La pratique de la pensée positive demeure donc primordiale dans cette quête du bonheur. Bien que certains y croient peu, les bienfaits en sont palpables. Il faut se répéter : Ça va très bien aujourd’hui ! Je suis heureux ! La vie est belle, il faut l’apprécier !
Si, à cette façon de penser, on ajoute des sentiments de force, des convictions personnelles, notre bonheur n’en sera que plus grand.

Il est ainsi essentiel de contrôler, dans une bonne mesure,son vocabulaire, sa physiologie,ses gestes et ses pensées , les événements de sa vie au lieu d’être conduits par les circonstances;

il faut reconnaître les bienfaits dont nous sommes gratifiés comme un bon état de santé, l’affection que notre famille et nos amis nous portent, le fait de vivre dans un pays riche , en paix et si beau !!!

Le bonheur est simple.
Il n’est pas exagéré de soutenir, par ailleurs, que le bonheur est relativement simple puisqu’il se trouve souvent dans les petites choses de notre existence. Ne doit-on pas être un peu comme les épicuriens qui ne ratent jamais l’occasion de trouver du plaisir partout où ils se trouvent : écouter de la musique, faire une randonnée en forêt à l’automne, admirer les vagues déferlantes au bord de la mer, regarder un album photo, prendre une douche délassante avec un doux gel aux milles parfums, savourer un excellent repas en agréable compagnie, jouer au golf sur un parcours enchanteur, dévorer un livre passionnant et rêver , ou parcourir sa revue préférée avec son chien qui dort sur ses genoux…

Il n’existe pas un Bonheur, mais plusieurs petits bonheurs… et la faculté de les apprécier.
Le rire pétillant de mon amoureux, l’odeur qui se dégage du four de la divine tarte aux pommes de ma maman, le parfum des feuilles de shiso du jardin de mon amie, si subtil, si mystérieux, les dessins de mes enfants et leurs mots gribouillés toujours plein d'innocence et de tendresse, la lettre de mon ami que je lis et relis pour le plaisir d'être en sa compagnie au fil des mots partagés, (…)
Un tableau pourrait représenter une image du bonheur : Le déjeuner sur l’herbe, de Manet, joyeux, serein, gourmand, sensuel. Bref, beaucoup d’ouverture à la vie et à ce qu’elle accorde à toute heure du jour et de la nuit… À tous les âges !

L’estime de soi
Pour aimer la vie et les autres, pour être heureux, il faut s’aimer soi-même et nourrir une saine estime de soi. Le plus grand secret pour le bonheur, c’est d’être bien avec soi.

Beaucoup plus intériorisée, l’estime de soi est inséparable d’une appréciation de soi-même, du sentiment bien ancré de notre valeur et de notre importance. C’est être bien dans sa peau. La confiance en soi, une fois de plus, la connaissance de soi, l’implication sociale ou familiale et un sentiment de compétence sont habituellement les composantes de l’estime de soi. Le manque d’estime de soi amène un repli sur soi-même et conduit à des difficultés dans la vie quotidienne, quand ce ne sont tout simplement pas des tendances dépressives ou suicidaires.

L’engagement
Être bien dans sa peau incite souvent à la générosité et à se dévouer pour les autres; cela est nécessairement bon pour la santé et garde en forme. Nous en voulons pour preuve le bénévolat des personnes aînées. En effet, d’après une recherche de l’Université du Michigan, les sujets âgés qui se sont adonnés au bénévolat pendant sept ans ont abaissé de 67% leur taux de mortalité. Le bénévolat conduit donc à des relations interpersonnelles qui ne peuvent que rendre plus heureux dans l’accomplissement de soi. Sans compter que les gens heureux sont les moins égocentriques. Ils consacrent spontanément du temps au service d’autrui. Ils sont souvent plus aimables et pardonnent plus facilement que les gens malheureux, souvent égoïstes, tandis que le bonheur accroît notre capacité à donner.
Oui, pour bien vieillir et rester jeune dans son esprit, son cœur et son corps, il est primordial de bien se sentir dans sa peau, source première, finalement, du bonheur.

"J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé !" Voltaire

Excellente semaine à vous!
Béatrice du Latin beatus," Heureuse", "qui rend heureux "


Pour aller plus loin:

et aussi...

04/01/2010

Etre attentif à Soi.

Que pouvons-nous faire pour rendre le monde meilleur ?
Que pouvons-nous faire afin que notre vie s'améliore ?


Commençons par regarder en nous même, soyons attentifs à ce qui est présent ici et maintenant.

Est-ce que c'est les événements ou les autres qui nous stressent et nous font réagir, ou est-ce que c'est le rapport que nous entretenons avec le monde extérieur ?

Autorisons-nous à écouter, à sentir, à être en silence, au lieu de toujours réagir, juger et condamner les autres.
Etre en paix, c'est aller en paix vers les autres en les accueillants tels qu'ils sont, sans vouloir les changer.


 
Notre paix intérieure entrera en résonance avec la leur et le monde sera déjà meilleur.

Il n'y a pas de chemin, pas de technique, pas de méthode, pas de livre, pas de guide ni thérapeute qui pourra nous libérer.
La seule personne qui détient la clef, c'est nous et nous seul.Tout le reste, ne sont que des indicateurs.

C'est à nous seul qu'il appartient de trouver ce qui est bon pour nous.
Au travers de nos expériences de vie…et c'est au coeur de ce lâcher-prise que la lumière se révèle.Personne d'autre que nous ne peut lâcher prise.

Sachons que nous ne faisons aucune erreur, tout a une raison d'être.

Soyons doux et compatissant envers nous même.
Rien ne presse.
Laissons le silence et le vide nous envahir, de ce vide silencieux émane la paix, la lumière et l'amour.
 

Et pour vous tendre les bras et vous souhaiter une excellente Année 2010...



"Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir,et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns. Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer,et d'oublier ce qu'il faut oublier. Je vous souhaite de résister à l'enlisement, à l'indifférence,aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite surtout d'être vous."Jacques Brel.