27/02/2010

Mieux se connaître

"La sagesse commence par la connaissance de soi."



En général, nous nous connaissons peu. Cette situation nous rend vulnérable. Une bonne partie des événements négatifs que nous avons vécus sont dus à un manque de connaissance de soi.
Sans cette connaissance, on ne peut pas obtenir grand chose de la vie ou avoir des relations harmonieuses avec les autres.
Nos projets, nos choix, notre mariage, nos relations, tout ceci risque de ne pas réussir si, à la base, nous n’avons pas une connaissance adéquate de nous-même.

Dès le moment où le brouillard de l’inconscience se dissipe un peu et que nous commencons à voir clair en nous, nous avons déjà plus de moyens pour affronter les défis de notre vie.
Et ceci nous donne un élan pour mobiliser nos forces et accéder à un mieux-être.

Ainsi, nous progressons chaque jour à cause de cette habitude à être lucide par rapport à nous-même.
Mais il faut aussi cette exigence personnelle et ce souci d'honnêté pour répondre à la question
"Quel est l'essentiel ?" afin d'agir en conséquence car, Négliger l'essentiel, c'est rater sa chance d'être heureux.




Et n'oublions pas que

"L'essentiel est sans cesse menacé par l'insignifiant." René Char

 
Ma pensée .........partagée.
Excellente semaine à vous !
Prenez bien soin de vous
Béatrice.

13/02/2010

Cerveau et Lecture


La Magie de la lecture

Que se passe-t-il au juste dans le cerveau quand on lit ? De quelle façon les mots se transforment-ils en images ? Et comment arrivent-ils à nous faire oublier qui et où nous sommes ?

À première vue, lire semble si simple. Il suffit de poser le regard sur un mot pour le déchiffrer et en comprendre le sens. Pourtant, chaque fois, nos yeux et notre cerveau accomplissent un tour de force, explique le neuropsychologue S.Dehaene dans son livre Les neurones de la lecture. Quasi instantanément, nous sommes capables d’identifier n’importe quelle lettre de l’alphabet, quels que soient le style et la taille des caractères. Nous savons, par exemple, que le « A » et le « a » représentent une seule et même lettre. Nous pouvons aussi distinguer le « ç » du « e » malgré des différences infimes. Les mots que nous lisons sont comparés à ceux de notre gigantesque « dictionnaire cérébral » : reconnaître un mot nous prend ainsi quelque 100 millisecondes. Un lecteur aguerri en décode entre 400 et 500 à la minute.

Que se produit-il dans le cerveau lorsque nous sommes plongés dans un bouquin ? Pour le savoir, des chercheurs ont utilisé des techniques d'IRM . Ils ont constaté que la lecture active l’hémisphère gauche, plus précisément une région la zone occipito-temporale. D’ailleurs, des neurologues de l'INSERM, en France, ont observé que les gens qui perdaient l’usage de cette partie du cerveau – à la suite d’un AVC, par exemple – n’étaient plus en mesure de décrypter les lettres, mais conservaient leur capacité de comprendre le langage parlé. Une portion de notre matière grise est donc bel et bien consacrée à la lecture.

Et la façon dont le cortex décode les mots est surprenante. Pour les reconstituer, le lobe temporal gauche doit d’abord convertir les lettres écrites en sons. Même si nous ne remuons pas les lèvres en lisant, les zones du cerveau liées au langage sont activées comme si nous écoutions une conversation.
Mais il y a plus. Lire est loin d’être un exercice passif. Quand nous parcourons des pages des yeux, notre cerveau simule ce qui est raconté dans le livre. Des chercheurs du Dynamic Cognition Laboratory de l’Université de Washington ont observé que, en cours de lecture, les zones du cortex sollicitées dans l’exécution des mouvements s’animent comme si on était réellement en train de bouger. Lorsqu’on lit : il donne un coup de pied sur le ballon, la région associée au mouvement des jambes se met en branle. Si on lit : « il saisit une un verre », c’est la partie responsable du mouvement des bras qui s’éveille. D’autres régions du cerveau sont aussi stimulées, comme celles liées aux sensations : elles miment ce que vous ressentiriez dans le pied... ou dans la main en tenant le verre .

Il y a trois ans, des chercheurs Espagnols, ont même découvert que des mots comme gingembre, cannelle ou jasmin stimulent les régions du cerveau liées à l’odorat. L’impression de vivre les péripéties d’un roman n’est donc pas exagérée.




On expérimente vraiment ce qu’on lit ! Hummmm Délicieux !!!




En fait, la lecture représenterait peut-être la plus formidable expérience de réalité virtuelle, selon le professeur de psychologie J. Zacks. De simples petits caractères noirs sur du papier blanc ont plus de pouvoir que des lunettes 3D ou des ordinateurs complexes !

Nous l’avons tous expérimenté .Nos images mentales sont si fortes que nous sommes parfois déçus quand notre roman préféré est porté à l’écran : comparées à notre cinémascope intérieur, les images du film nous semblent souvent bien pâles...
Le pouvoir de l'imagination!!!
Les romans représentent donc un merveilleux moyen d’évasion. Et comme le cerveau simule tout ce qu’il lit, des scientifiques pensent également que Le journal de Bridget Jones ou les polars nous aident à affronter la réalité. Vivre ces histoires de façon virtuelle nous permettrait en quelque sorte d’apprivoiser certains jalons de l’existence. « Un peu comme les athlètes qui répètent mentalement les étapes d’une performance sportive pour s’y préparer », conclut le chercheur J. Zacks.



Magique lecture !
Tendre semaine à vous .
Amoureusement vôtre ...en ce jour de Saint Valentin.

Béatrice.

07/02/2010

Donner un sens à sa vie

Combien de temps nous reste- il ?
Sénèque, Ses Lettres à Lucilius sont un véritable puits de sagesse, très accessible. 2000 ans se sont écoulés depuis que Sénèque a couché ses pensées sur papier et pourtant nous pouvons en tirer de précieuses conclusions, même aujourd’hui.

Pour vivre une vie heureuse et équilibrée, combattre le stress ou la dépression, il est nécessaire de réfléchir à ce que signifie le concept de temps… Je n’ai pas la prétention de répondre à cette question loin de là, mais peut être pouvons nous explorer quelques pistes.



Au début de notre vie, nous disposons d’un capital temps dont nous ne connaissons pas la durée. Certains d’entre-nous mourrons quelques jours après leur naissance, d’autres pourront fêter 100 anniversaires avant de s’éteindre. Il n’y a rien de triste à cela, c’est ainsi.
La seule certitude dont nous disposons c’est de savoir que nous allons mourir. Le temps qui passe est donc à jamais perdu…


Vous rendez-vous bien compte de ce qu’implique cette phrase ?
Le problème c’est que nous ne semblons pas nous rendre compte de l’imminence de notre fin. Nous vivons sans cesse dans l’avenir : enfants nous rêvons de devenir médecin quand je serai grand, étudiants nous attendons avec impatience la fin de nos études pour entrer dans la « vie active », une fois dans cette fameuse « vie active » nous attendons avec impatience les prochaines vacances pour pouvoir finalement nous détendre, puis lorsque nous approchons l’âge de la retraite nous attendons avec impatience d’être finalement « libre »… Pour finir par nous apercevoir que, comme Sénèque le dit, la vie a fini par nous dépasser…


En période introspective…je tente de me réapproprier mon capital temps. Voici des questions auxquelles j’essaie de répondre :

Qu’est-ce que je veux faire de mon temps sur terre ?Découvrir ma propre raison d’être est une étape importante de mon épanouissement. Je suis moi-même en train de la chercher et je pense avoir trouvé une piste.

Comment vais-je concrétiser cet objectif, cette mission ?Ça c’est l’aspect plus pratique et il demande pas mal d’efforts : être authentique et honnête dans mes relations avec autrui, faire ce que je dis…Avoir le courage et la persévérance. Pas toujours facile, mais l’important c’est d’essayer , d'agir et d’apprendre de ses erreurs.

Vivre et agir dans l’instant présentAprès avoir réfléchi au concept de « temps », après avoir défini ce que je voulais faire de ce temps, voici l’étape la plus difficile : vivre dans l’instant présent. Oublier le futur qui n’est pas encore là ou le passé qui est perdu à jamais… Le problème c’est que nous avons pris la mauvaise habitude de ne jamais être dans l’instant présent. J’ai récemment lu la comparaison suivante :


Imaginez que vous souhaitiez manger une délicieuse pêche mais qu’avant cela vous décidiez de faire la vaisselle… Si vous ne cessez de penser au goût succulent de la pêche lorsque vous faites la vaisselle, à quoi penserez-vous lorsque vous mangerez la pêche ?

Apprenons de la manière dont un enfant peut littéralement se perdre dans une activité qui nous semble anodine : élever des vers de terre ou relever des défis avec ses chevaliers. Il ne pense à rien d’autre et ne fait plus qu’un avec son activité…
Mais déjà je m’aperçois, alors que j’écris ces lignes, que mes pensées s’en vont parfois vers le futur comme aspirées.
Est ce que tout cela à un sens ? Les lecteurs vont ils ...? au lieu de me concentrer sur le plaisir de partager cette conversation avec vous!
Voilà mon billet d’humeur partagé avec vous.
À force de remettre à plus tard, la vie nous dépasse.Sénèque

Vivez intensément en offrant beaucoup d'amour autour de vous !
Béatrice.